mardi 20 décembre 2016
Découvrez un nouveau concept : le Travel Truck by Karine
mardi 15 novembre 2016
Interview de Richard Vainopoulos, président de TourCom
Parlez-nous du développement du réseau TourCom
Le réseau tend à s’internationaliser davantage, dans quelle optique ?
Et qu’en est-il du TourCom Réceptifs ?
Nous avons toutefois décidé de ne plus céder Fram, car cela n’apporte aucun bénéfice à nos agences.
mardi 4 octobre 2016
Richard Vainopoulos s’insurge contre la fermeture des berges de la Seine
Le président de TourCom n’a pas mâché ses mots sur l’initiative du maire de Paris, Anne Hidalgo, de fermer les berges de la Seine aux voitures. D’après ses dires, cette décision tombe très mal étant donné qu’actuellement le transport des visiteurs dans la capitale relève du parcours du combattant.
Un modèle de gestion utopiste
Dans son article, Richard Vainopoulos n’hésitait pas à qualifier le modèle de gestion que le maire de Paris veut adopter de « totalement utopiste ». Selon lui, la mise en place des boulevards civilisés et l’aménagement des places publiques n’ont pas diminué le nombre des voitures circulant dans la capitale, au contraire, l'afflux de véhicules s'accroit de jour en jour, notamment avec l’avènement des modèles électriques. La preuve : le problème de bouchons perdure encore jusqu’à aujourd’hui.
La publication de la commission d’enquête publique ne fait qu’affirmer ces propos : le Marais et les Ve et VIe arrondissements vont être bondés puisque trois quarts des voitures vont les emprunter faute de pouvoir passer par les berges de la Seine.
Le secteur tourisme, durement affecté par ces choix politiques
Et pour souligner encore plus son indignation, le numéro un de TourCom annonce que les professionnels du tourisme se comptent actuellement parmi ceux qui s’opposent à la fermeture des berges à Paris : FNTV, Medef, commerçants, conducteurs de taxis, etc. D’ailleurs, le secteur souffre vraiment des impacts des choix politiques de la mairie : réduction des séjours touristiques sur Paris, baisse des chiffres d’affaires prévus entre 20 % et 30 % pour les établissements hôteliers, les restaurants et les commerces liés au tourisme, « calme plat » le dimanche, etc.
Pour lui, le fait d’avoir interdit la circulation en ville des autocars a créé de nombreuses difficultés pour les opérateurs. Ces bus transportant près de 200.000 touristes par jour en pleine saison ne peuvent que déposer et récupérer leurs passagers dans un laps de temps limité. Ces derniers doivent ainsi marcher plusieurs dizaines de minutes pour accéder aux sites qu’ils souhaitent visiter. En conséquence, les TO étrangers préfèrent orienter leurs clients vers des hôtels périphériques, lesquels sont plus faciles d’accès et proposent plus de places de stationnement.
mardi 13 septembre 2016
Etat des lieux du secteur tourisme avec Richard Vainopoulos
Richard Vainopoulos, le président fondateur du premier réseau d’agences de voyages indépendantes de France, TourCom, livre une analyse rapide de la situation qui prévaut actuellement dans le domaine touristique.
Les gens voyagent tout le temps
Finie l’époque où les ménages ne pouvaient se permettre de voyager que durant les fêtes avec 4 grandes périodes touristiques bien distinctes durant l’année. Désormais, les gens n’hésitent plus à profiter d’un week-end prolongé pour s’offrir une escapade à deux dans une capitale européenne ou à l’autre bout de la France. Il en est de même pour les familles qui sont constamment à l’affut d’opportunités pour voyager à petit prix.
Internet a changé la donne, mais pas forcément pour le mieux
Internet a véritablement changé la manière dont les gens voyagent et créé un segment de clientèle bien particulier. Pour ce dernier l’opportunité de voyager à bas prix est plus importante que la destination ou même la durée du séjour. De par sa nature même, ce segment est généralement peu fidèle que ce soit à une compagnie, à un hôtel ou à une agence de voyages.
Les agences de voyages continuent d’apporter une plus value appréciable…
C’est pourquoi les agences de voyages continuent et continueront encore de se démarquer des sites internet à travers une qualité de service que ces derniers ne pourront jamais égaler. Les agences de voyages sont en effet les seules à garantir une prise en charge personnalisée de chaque voyageur en cas d’incident, avec un véritable interlocuteur humain qui se chargera lui-même du suivi du dossier. Les clients eux-mêmes se rendent compte de l’importance de cette qualité de service en cas de coup dur et de l’intérêt de disposer d’une assistance joignable 24 h/24.
…Dont il n’y a pas à avoir honte
Bien évidemment cette qualité de service supérieure à un coût, ce que les agences de voyages ont parfois du mal à justifier. C’est oublier que leur activité est avant tout celle d’un commerçant, celui qui vend des conseils, prend du temps pour étudier les besoins de ses clients et engage sa responsabilité sur les produits qu’il vend. Il est grand temps que les agences de voyages se réapproprient leur métier et leur expertise et en soient fières.
mercredi 24 août 2016
La liste des ZTI bientôt rallongée par trois nouvelles arrivantes
Antibes, Dijon et La Baule rejoindront bientôt les douze zones touristiques internationales sur le territoire national avec les douze aménagées à Paris, et celles de Nice, Cannes, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Deauville et Val d'Europe.
Richard Vainopoulos très enthousiaste
Pour Richard Vainopoulos, le président de TourCom, augmenter le nombre de zones touristiques internationales sur le territoire national ne peut qu’être une bonne décision. « Les touristes ne demandent que cela » dixit le numéro un du 2e réseau d’agences de voyages indépendantes français. En effet, les touristes étrangers n’apprécient pas beaucoup les commerces fermés en week-end. Si l’on prend l’exemple de Dijon, compte tenu des atouts touristiques dont elle dispose, l’ouverture d’une ZTI dans la cité ne pourra que lui être bénéfique. À noter que le statut de ZTI fait profiter aux commerces détaillants de l’opportunité de rester ouvert tard dans la nuit et en fin de semaine.
Avec l’arrivée d’Antibes, Dijon et La Baule, la France comptera désormais 21 zones touristiques internationales, et ce, à peine plus d’un an après que la loi croissance ait été promulguée et adoptée en août 2015.
Comment sont créées les ZTI ?
Un communiqué des ministres Jean-Marc Ayrault, Emmanuel Macron, Myriam El Khomri et du secrétaire d'État Mathias Fekl stipule que les ZTI sont créés à la demande des maires des localités concernées et après une phase d'instruction par les services du ministère de l'Économie. Leur contour est défini sur décision conjointe des maires, des présidents d’agglomération, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d'employeurs. Il est utile de rappeler ici que l’ouverture en soirée et en week-end des boutiques doit tenir compte de la réglementation relative aux accords collectifs entre employeurs et employés.
Le gouvernement a également défini plusieurs critères d’éligibilité des zones touristiques internationales. Les localités et les villes intéressées par le statut de ZTI devront avoir une renommée internationale due à des offres commerciales, culturelles, patrimoniales ou de loisirs ; disposer d’un large réseau de transports national et international de qualité ; attirer un nombre considérable de touristes non français chaque année ; et enfin, justifier un volume important d’achats faits par les touristes étrangers.
lundi 25 juillet 2016
Tourisme en Iran : un secteur en plein essor
Depuis l’élection d’Hassan Rohani en 2013, le tourisme reprend vie en Iran. Le secteur connaît même un essor spectaculaire. Mais son développement est encore fragile. Pour promouvoir la destination, le pays doit relever de nombreux défis.
Une expansion spectaculaire
Depuis la chute du mur et la révolution de 1979, avec la guerre en Afghanistan suite aux attentats du 11 septembre, les conflits sur le nucléaire et les sanctions diplomatiques qui pesaient sur le pays, les voyageurs se sont détournés de la destination Iran, de telle sorte que le tourisme n’avait plus aucune place dans l’économie du pays. En 2006, le secteur ne faisait vivre que 1,8% de la population active.
En 2013, l’arrivée de Rohani au pouvoir a apporté d’importants bouleversements : le tourisme connaît une croissance extraordinaire. En deux ans, le nombre de visiteurs a augmenté de 42%, passant de 3.354.000 en 2011 à 4.769.000 en 2013. La destination attire surtout les voyageurs asiatiques. A cette époque, elle était encore déconseillée aux touristes occidentaux, qui ne constituaient alors que 10% des entrées.
Une arrivée massive de touristes en vue
L’année dernière, le pays a réalisé une nouvelle avancée dans sa réouverture touristique avec la signature de l’accord sur le nucléaire, aboutissant à la levée des sanctions diplomatiques à son encontre. Depuis, l’Iran accueille une véritable marée de visiteurs. Pour certains tours opérateurs, les réservations pour cette destination ont connu une hausse de plus de 100% rien qu’entre 2014 et 2015.
Pour leur part, les autorités Iranienne sont très optimistes. Elles prévoient d’accueillir plus de 20 millions de visiteurs annuels, d’ici 2025. Le ministre du tourisme parle même d’un « tsunami de touristes ». Pour les observateurs, bien que jugée trop optimiste, cette projection laisse présager la dynamique de fond qui prévaut dans le secteur. En effet, pour être réaliste, en se basant sur les chiffres du World Travel and Tourism Council (WTTC), le pays ne peut espérer qu’un peu plus de 5 millions de touristes par an pour les prochaines années.
D’importantes constructions restent à faire
Aussi, un bon nombre d’acteurs du tourisme ont flairé la bonne affaire et s’installent chacun leur tour sur ce créneau. La destination figure déjà dans le catalogue d’une quinzaine de tour-opérateurs Français. Depuis avril dernier, Air France propose chaque semaine trois vols reliant Paris et la capitale Iranienne. La compagnie a aussi ouvert une agence à Téhéran.
Quoi qu’il en soit, le pays manque cruellement de structures d’accueil. D’après les statistiques, le pays ne disposait que de 200 000 places-lits en 2012. Ce qui est largement insuffisant compte tenu des prévisions. En guise de comparaison, pour 5 millions de visiteurs annuels, la Norvège enregistre 516 000 places-lits.
Les complexes hôteliers et les réseaux de transport sont de ce fait encore à développer. A cet effet, le gouvernement est déjà à pied d’œuvre pour moderniser les infrastructures de tourisme comme les aérogares, …. Des efforts sont aussi déployés pour permettre l'utilisation des solutions de paiement internationales sur place, simplifier les procédures d'obtention de visa, etc.