mardi 20 décembre 2016

Découvrez un nouveau concept : le Travel Truck by Karine

Le travel Truck est un nouveau produit lancé par Karine et Polo Voyages. Unique en son genre, ce concept est une innovation dans le monde du voyage.

En 4 ans, Karine et Polo, en association avec TourCom ont réinventé les voyages. Avec leur créativité et leur goût pour l’entrepreneuriat, ils arrivent toujours à proposer à leurs clients des offres inédites comme le « voyage à domicile et sur rendez-vous » ou « L’Amour dans vos valises ».


Avec Tourcom, Karine et Polo Voyages, propose le Travel Truck By Karine. L’offre en question s’inscrit dans le cadre de la dynamisation de l’agence de voyages et de la modernisation de l’image du conseiller. Elle permettra également de se rapprocher un peu plus des clients.

Bien plus qu’un lieu de vente, Travel Truck By Karine est avant tout un média interactif. Il est aussi possible de personnaliser les faces du truck en vue d’une communication promotionnelle. En tant qu’outil d’animation, le truck est également idéal pour les ambiances festives. Équipé de tous les matériels nécessaires pour recevoir le client, le véhicule est une boutique et un point de vente nomade.

Grâce à sa personnalisation, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et à ses équipements ultramodernes, le Truck a été aménagé pour offrir une nouvelle expérience dans le domaine du marketing de voyages.

Le savoir-faire du réseau Tourcom est le pilier principal sur lequel s’appuie le Travel Truck by Karine pour pouvoir s’imposer sur le marché.

mardi 15 novembre 2016

Interview de Richard Vainopoulos, président de TourCom

Faisant partie du premier réseau d’agences de voyages en Europe, lequel dispose près de 5000 points de vente, TourCom mise sur le développement d’offres innovantes pour renforcer sa position sur le marché.

Parlez-nous du développement du réseau TourCom


Actuellement, nous comptons 800 points de vente et 75 agences de voyages belges. Le réseau représente 2, 4 milliards d’euros de volumes d’affaires, dont 65 % générés par la billetterie et le reste par le tourisme. Cette année, TourCom a accueilli une soixantaine de nouveaux membres et exclu près d’une quarantaine d’adhérents. Travaillant en partenariat avec le réseau européen RTK et le réseau d’agences de voyages indépendantes belges Avitour, nous avons 4000 points de vente répartis dans 11 pays.

Le réseau tend à s’internationaliser davantage, dans quelle optique ?


L’alliance avec nos partenaires européens a donné jusqu’ici des résultats à la hauteur de nos attentes, contrairement aux accords franco-français qui semblent infructueux, à l’exception de celui signé avec Manor en business.
Notre stratégie consiste à créer de nouveaux produits et à acheter d’autres afin d’enrichir les offres proposées par nos points de vente . La signature avec les autocars FlixBus du réseau RTK de même que la possibilité pour les agences de voyages frontalières françaises et allemandes de vendre à la fois les TUI des 2 pays ont été très avantageuses pour nos adhérents.

Il en est de même de notre participation à hauteur de 50 % dans le capital du consolidateur allemand Aerticket, lequel propose une offre aérienne dédiée exclusivement au BtoB. Ceci nous permet de ne plus dépendre des brokers et des consolidateurs, dont la durée de vie est sujette à caution. D’autre part, nos agences ont la possibilité de solliciter AerTicket France pour tout besoin de tarifs particuliers, surtout celles qui émettent des billets de passage et des billets non Iata.

Et pour mieux aider les vendeurs, nous avons désigné 2 personnes, lesquelles sont chargées de travailler exclusivement avec AerTicket et former les agents par téléphone ou sur place.

Et qu’en est-il du TourCom Réceptifs ?


Cette année, TourCom Réceptifs  nous a rapporté environ 40 millions d’euros. Bien que nous référencions toujours 90 réceptifs dans 70 pays et que la part du tour operating en volumes d’affaires ne cesse d’accroître (avec un taux de 2 %), force est de constater que les agents de voyage préfèrent utiliser ce service, car cela leur permet de réaliser de belles marges.

Nous avons toutefois décidé de ne plus céder Fram, car cela n’apporte aucun bénéfice à nos agences.

mardi 4 octobre 2016

Richard Vainopoulos s’insurge contre la fermeture des berges de la Seine

Le président de TourCom n’a pas mâché ses mots sur l’initiative du maire de Paris, Anne Hidalgo, de fermer les berges de la Seine aux voitures. D’après ses dires, cette décision tombe très mal étant donné qu’actuellement le transport des visiteurs dans la capitale relève du parcours du combattant.


Un modèle de gestion utopiste


Dans son article, Richard Vainopoulos n’hésitait pas à qualifier le modèle de gestion que le maire de Paris veut adopter de « totalement utopiste ». Selon lui, la mise en place des boulevards civilisés et l’aménagement des places publiques n’ont pas diminué le nombre des voitures circulant dans la capitale, au contraire, l'afflux de véhicules s'accroit de jour en jour, notamment avec l’avènement des modèles électriques. La preuve : le problème de bouchons perdure encore jusqu’à aujourd’hui.


La publication de la commission d’enquête publique ne fait qu’affirmer ces propos : le Marais et les Ve et VIe arrondissements vont être bondés puisque trois quarts des voitures vont les emprunter faute de pouvoir passer par les berges de la Seine.


Le secteur tourisme, durement affecté par ces choix politiques


Et pour souligner encore plus son indignation, le numéro un de TourCom annonce que les professionnels du tourisme se comptent actuellement parmi ceux qui s’opposent à la fermeture des berges à Paris : FNTV, Medef, commerçants, conducteurs de taxis, etc. D’ailleurs, le secteur souffre vraiment des impacts des choix politiques de la mairie : réduction des séjours touristiques sur Paris, baisse des chiffres d’affaires prévus entre 20 % et 30 % pour les établissements hôteliers, les restaurants et les commerces liés au tourisme, « calme plat » le dimanche, etc.


Pour lui, le fait d’avoir interdit la circulation en ville des autocars a créé de nombreuses difficultés pour les opérateurs. Ces bus transportant près de 200.000 touristes par jour en pleine saison ne peuvent que déposer et récupérer leurs passagers dans un laps de temps limité. Ces derniers doivent ainsi marcher plusieurs dizaines de minutes pour accéder aux sites qu’ils souhaitent visiter. En conséquence, les TO étrangers préfèrent orienter leurs clients vers des hôtels périphériques, lesquels sont plus faciles d’accès et proposent plus de places de stationnement.

mardi 13 septembre 2016

Etat des lieux du secteur tourisme avec Richard Vainopoulos

Richard Vainopoulos, le président fondateur du premier réseau d’agences de voyages indépendantes de France, TourCom, livre une analyse rapide de la situation qui prévaut actuellement dans le domaine touristique.



Les gens voyagent tout le temps

Finie l’époque où les ménages ne pouvaient se permettre de voyager que durant les fêtes avec 4 grandes périodes touristiques bien distinctes durant l’année. Désormais, les gens n’hésitent plus à profiter d’un week-end prolongé pour s’offrir une escapade à deux dans une capitale européenne ou à l’autre bout de la France. Il en est de même pour les familles qui sont constamment à l’affut d’opportunités pour voyager à petit prix.

Internet a changé la donne, mais pas forcément pour le mieux

Internet a véritablement changé la manière dont les gens voyagent et créé un segment de clientèle bien particulier. Pour ce dernier l’opportunité de voyager à bas prix est plus importante que la destination ou même la durée du séjour. De par sa nature même, ce segment est généralement peu fidèle que ce soit à une compagnie, à un hôtel ou à une agence de voyages.

Les agences de voyages continuent d’apporter une plus value appréciable…



C’est pourquoi les agences de voyages continuent et continueront encore de se démarquer des sites internet à travers une qualité de service que ces derniers ne pourront jamais égaler. Les agences de voyages sont en effet les seules à garantir une prise en charge personnalisée de chaque voyageur en cas d’incident, avec un véritable interlocuteur humain qui se chargera lui-même du suivi du dossier. Les clients eux-mêmes se rendent compte de l’importance de cette qualité de service en cas de coup dur et de l’intérêt de disposer d’une assistance joignable 24 h/24.

…Dont il n’y a pas à avoir honte

Bien évidemment cette qualité de service supérieure à un coût, ce que les agences de voyages ont parfois du mal à justifier. C’est oublier que leur activité est avant tout celle d’un commerçant, celui qui vend des conseils, prend du temps pour étudier les besoins de ses clients et engage sa responsabilité sur les produits qu’il vend. Il est grand temps que les agences de voyages se réapproprient leur métier et leur expertise et en soient fières.

mercredi 24 août 2016

La liste des ZTI bientôt rallongée par trois nouvelles arrivantes

Antibes, Dijon et La Baule rejoindront bientôt les douze zones touristiques internationales sur le territoire national avec les douze aménagées à Paris, et celles de Nice, Cannes, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Deauville et Val d'Europe.



Richard Vainopoulos très enthousiaste


Pour Richard Vainopoulos, le président de TourCom, augmenter le nombre de zones touristiques internationales sur le territoire national ne peut qu’être une bonne décision. « Les touristes ne demandent que cela » dixit le numéro un du 2e réseau d’agences de voyages indépendantes français. En effet, les touristes étrangers n’apprécient pas beaucoup les commerces fermés en week-end. Si l’on prend l’exemple de Dijon, compte tenu des atouts touristiques dont elle dispose, l’ouverture d’une ZTI dans la cité ne pourra que lui être bénéfique. À noter que le statut de ZTI fait profiter aux commerces détaillants de l’opportunité de rester ouvert tard dans la nuit et en fin de semaine.



Avec l’arrivée d’Antibes, Dijon et La Baule, la France comptera désormais 21 zones touristiques internationales, et ce, à peine plus d’un an après que la loi croissance ait été promulguée et adoptée en août 2015.


Comment sont créées les ZTI ?


Un communiqué des ministres Jean-Marc Ayrault, Emmanuel Macron, Myriam El Khomri et du secrétaire d'État Mathias Fekl stipule que les ZTI sont créés à la demande des maires des localités concernées et après une phase d'instruction par les services du ministère de l'Économie. Leur contour est défini sur décision conjointe des maires, des présidents d’agglomération, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d'employeurs. Il est utile de rappeler ici que l’ouverture en soirée et en week-end des boutiques doit tenir compte de la réglementation relative aux accords collectifs entre employeurs et employés.


Le gouvernement a également défini plusieurs critères d’éligibilité des zones touristiques internationales. Les localités et les villes intéressées par le statut de ZTI devront avoir une renommée internationale due à des offres commerciales, culturelles, patrimoniales ou de loisirs ; disposer d’un large réseau de transports national et international de qualité ; attirer un nombre considérable de touristes non français chaque année ; et enfin, justifier un volume important d’achats faits par les touristes étrangers.

lundi 25 juillet 2016

Tourisme en Iran : un secteur en plein essor

Depuis l’élection d’Hassan Rohani en 2013, le tourisme reprend vie en Iran. Le secteur connaît même un essor spectaculaire. Mais son développement est encore fragile. Pour promouvoir la destination, le pays doit relever de nombreux défis.



Une expansion spectaculaire


Depuis la chute du mur et la révolution de 1979, avec la guerre en Afghanistan suite aux attentats du 11 septembre, les conflits sur le nucléaire et les sanctions diplomatiques qui pesaient sur le pays, les voyageurs se sont détournés de la destination Iran, de telle sorte que le tourisme n’avait plus aucune place dans l’économie du pays. En 2006, le secteur ne faisait vivre que 1,8% de la population active.


En 2013, l’arrivée de Rohani au pouvoir a apporté d’importants bouleversements : le tourisme connaît une croissance extraordinaire. En deux ans, le nombre de visiteurs a augmenté de 42%, passant de 3.354.000 en 2011 à 4.769.000 en 2013. La destination attire surtout les voyageurs asiatiques. A cette époque, elle était encore déconseillée aux touristes occidentaux, qui ne constituaient alors que 10% des entrées.



Une arrivée massive de touristes en vue


L’année dernière, le pays a réalisé une nouvelle avancée dans sa réouverture touristique avec la signature de l’accord sur le nucléaire, aboutissant à la levée des sanctions diplomatiques à son encontre. Depuis, l’Iran accueille une véritable marée de visiteurs. Pour certains tours opérateurs, les réservations pour cette destination ont connu une hausse de plus de 100% rien qu’entre 2014 et 2015.


Pour leur part, les autorités Iranienne sont très optimistes. Elles prévoient d’accueillir plus de 20 millions de visiteurs annuels, d’ici 2025. Le ministre du tourisme parle même d’un « tsunami de touristes ». Pour les observateurs, bien que jugée trop optimiste, cette projection laisse présager la dynamique de fond qui prévaut dans le secteur. En effet, pour être réaliste, en se basant sur les chiffres du World Travel and Tourism Council (WTTC), le pays ne peut espérer qu’un peu plus de 5 millions de touristes par an pour les prochaines années.

 

D’importantes constructions restent à faire


Aussi, un bon nombre d’acteurs du tourisme ont flairé la bonne affaire et s’installent chacun leur tour sur ce créneau. La destination figure déjà dans le catalogue d’une quinzaine de tour-opérateurs Français. Depuis avril dernier, Air France propose chaque semaine trois vols reliant Paris et la capitale Iranienne. La compagnie a aussi ouvert une agence à Téhéran.


Quoi qu’il en soit, le pays manque cruellement de structures d’accueil. D’après les statistiques, le pays ne disposait que de 200 000 places-lits en 2012. Ce qui est largement insuffisant compte tenu des prévisions. En guise de comparaison, pour 5 millions de visiteurs annuels, la Norvège enregistre 516 000 places-lits.


Les complexes hôteliers et les réseaux de transport sont de ce fait encore à développer. A cet effet, le gouvernement est déjà à pied d’œuvre pour moderniser les infrastructures de tourisme comme les aérogares, …. Des efforts sont aussi déployés pour permettre l'utilisation des solutions de paiement internationales sur place, simplifier les procédures d'obtention de visa, etc.


mercredi 20 avril 2016

Le durcissement des critères Iata fait 3 types de victimes selon Fabrice Dariot, fondateur de Bourse des Vols

Fabrice Dariot, le fondateur de Bourse des Vols partage l’avis de Richard Vainopoulos sur les objectifs réels du renforcement des critères d’accréditation d’Iata. À l’instar du président de TourCom, il estime qu’il s’agit de « prétextes fallacieux » qui vont entraîner d’une part la fermeture de nombreuses agences de voyages et des petites compagnies aériennes, et d’autre part fortement pénaliser les consommateurs.

Les agences de voyages indépendantes en premières victimes

Fabrice Dariot confirme son soutien à Richard Vainopoulos. En effet, les agences de voyages indépendantes, dont TourCom est l’un des plus grands réseaux, seront les premières victimes du durcissement des critères d’accréditation d’Iata. Ces petites structures ne seront pas en mesure de s’acquitter du BSP qui devra alors être payé toutes les deux semaines. De plus, le volume d’émission sera soumis à un plafond, un crédit qui sera calculé sur la base des trois plus gros volumes mensuels de l'année de chaque agence.

De petites compagnies aériennes mettront la clé sous la porte

Un autre objectif de cette mesure aussi drastique que déplacée est de se débarrasser de la concurrence en éliminant les petites compagnies aériennes. Les plus grandes vont en effet faire l’acquisition de parts de marché auprès des distributeurs, les plus petites fermeront étant donné qu’elles ne pourront pas maintenir le rythme qu’imposent les critères. Ce qui est étrange selon le créateur de Bourse des vols, c’est qu’elles n’aient pas fait valoir leur droit de vote à l’Iata.

Les voyages coûteront plus cher

Sans les petites compagnies, et sans les agences de voyages indépendantes membres ou non du réseau de Richard Vainopoulos, il n’y a plus de concurrence et les prix vont exploser. Ces augmentations vont fortement influer sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Fabrice Dariot s’indigne également du fait qu’aucune garantie ne soit demandée aux compagnies aériennes et que les législateurs ne réagissent pas à la situation.

vendredi 12 février 2016

Conseil aux voyageurs

En dépit de la crise, qui laissait présager une année difficile pour l’ensemble du secteur touristique en 2015, les agences de voyages membres de TourCom parviennent à tirer leur épingle du jeu.


Les indicateurs sont en hausse pour TourCom


Richard Vainopolous, président du réseau, a de quoi se réjouir avec la hausse du volume d’affaires enregistrée pour toutes les activités et l’absence de fermeture d’agence. La plus forte progression est celle du réceptif sur mesure à 10 % juste devant les vols secs à 9 % et le TO à 4 %. Le CA est toujours largement soutenu par le segment de la billetterie d’affaires (65 %).

Au cours des cinq dernières années, le nombre de clients s’est réduit, mais le panier moyen par dossier a augmenté de 1200 à 1600 euros.

Fin de la convention, focus sur les relations avec les membres


Si les workshops se poursuivent, le réseau a délaissé sa convention annuelle, préférant consacrer le temps ainsi gagné au renforcement des relations avec les agences adhérentes.

Pas de concurrence à craindre du secteur collaboratif


Spécialisé dans le haut de gamme, Tourcom dit ne pas redouter la montée du secteur collaboratif. En effet, la clientèle du réseau, constituée de cadres supérieurs et de professions libérales, est prête à consacrer un budget élevé pour  l’achat de prestations extrêmement personnalisées.

En proposant comme maintenant des produits de luxe, un accompagnement de qualité et une disponibilité de tous les instants, les agences du réseau n’ont pas à redouter des acteurs dont l’offre est centrée sur les prix très bas exclusivement.

Les réseaux d’agences nationaux ne menacent pas TourCom

 


TourCom ne craint pas la concurrence des réseaux d’agents de voyages nationaux qui se multiplient. Estimant que le potentiel se situe hors des frontières de l’Hexagone, il se distingue depuis plusieurs années en étant l’unique réseau français à avoir conclu des alliances européennes.

Pas d’ambition politique pour Richard Vainopoulos


Intervenant régulièrement sur les différents médias sur les changements importants touchant  la profession, Richard Vainopoulos n’entend pas se lancer dans la politique, incluant une éventuelle candidature à la fonction de ministre du Tourisme.

lundi 18 janvier 2016

Après les attentats de Paris, le tourisme dans l'espoir d'une reprise

Au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris, il régnait une drôle d'ambiance dans le secteur touristique, qui garde aujourd'hui l'espoir que tout redémarre.


« Le moment le plus difficile est passé »


Alors que le tourisme en France a subi une forte baisse d'activités après les tragiques attentats de Paris, les professionnels ont ressenti ces conséquences de manière différente, suivant le secteur dans lequel ils travaillent. Mais pour Richard Vainopoulos, président du réseau TourCom, « le moment le plus difficile est passé », ajoutant « la surmédiatisation des attentats a entraîné un profond pessimisme ».

Globalement, cette opinion est générale « Le moral est touché. Personne n'a le cœur à voyager ». Carole Ange, directrice du TO de luxe Tapis rouge, décrit l'ambiance, une semaine après les attentats : « C'était le calme plat. Pas de visite, pas d'appel téléphonique. ». Mais elle ajoute : « Et puis c'est reparti et c'est revenu très vite à la normale ». Même son de cloche chez Leclerc Voyages : après une baisse des commandes de 15 % dès le lendemain des événements, l'activité aujourd'hui a quasiment repris son cours normal.

Les touristes étrangers hésitent plus à revenir

 

Avec une baisse de 10 % du chiffre d'affaires dans les hôtels français, il semble que l'incoming ait été plus fortement touché après ce vendredi noir. Même constat de désaffection dans les palaces parisiens. Avec une baisse de 50 % de son CA, le Plaza Athénée a du mal à se remettre de cette « claque ». Pour François Delahaye, son directeur : « Le plus inquiétant, c'est que cela ne reprend pas ». Même chose dans le transport aérien où les réservations de vols vers Paris ont du mal à redémarrer.


Sébastien Bazin, le Pdg du groupe Accord-Hotels, reste lucide : « Le trou d'air va durer trois ou quatre mois », ajoutant « Cela prend du temps, il faut expliquer aux clients que contrôle des frontières ne signifie pas fermeture des frontières »

Mais, constatant une stabilisation de la situation, les professionnels du tourisme garde l'espoir que « l'envie d'ailleurs » reprenne le dessus. La saison s'y prête. Le début d'année est traditionnellement une grosse période de commandes.

mercredi 6 janvier 2016

Fin du partenariat entre AirBNB et la mairie de Paris ?

La cessation de la collaboration entre la mairie de Paris et la plateforme américaine de location de logement AirBNB serait tout à fait normale selon Richard Vainopoulos, le président de TourCom qui estime que l’amateurisme et l’incitation à la location illégale sur lequel repose le business model d’Air BNB est une bonne raison pour mettre fin à ce partenariat.

AirBNB encourage les opérations frauduleuses


Le mardi 15 décembre dernier, la fronde des hôteliers a été le déclencheur de la prise de décision de la SNCF pour stopper définitivement sa collaboration avec AirBNB. La nouvelle a réjoui Richard Vainopoulos qui explique le succès de la plateforme par la location touristique illégale et l’incitation à la fraude en jouant un double-jeu auprès de l’État et des loueurs. La disposition  obligeant ces derniers à « déclarer les revenus générés via AirBNB à partir du premier euro gagné » votée par le parlement le 11 décembre de l’année dernière n’est, selon lui, pas le fruit du hasard.

Les acteurs du tourisme sanctionnés


Le système mis en route par AirBNB met tous les acteurs du secteur touristique en danger, à commencer par les loueurs et les locataires. Si les premiers s’exposent à un redressement fiscal et à des sanctions plus sévères pour fraudes, les seconds ne sont point à l’abri de problèmes d’assurance et juridiques en cas de sinistre, d’accidents domestiques ou de cambriolages pendant le séjour dans la maison qu’ils louent. En effet, l’assurance de 800 000 € d’AirBNB est soumise à des conditions quelque peu inconfortables et n’est valable que pour l’assurance habitation.

Anne Hidalgo devrait prendre exemple sur Barcelone



Selon Richard Vainopoulos, la disposition prise par la mairie de Barcelone pour arrêter les locations illégales en mettant en place des sanctions expéditives devrait servir d’exemple à Anne Hidalgo. Si la maire de Paris veut vraiment donner un nouvel élan au tourisme dans la capitale, elle devrait oublier AirBNB et ses pratiques à la limite de l’illégalité et mieux se concentrer sur les véritables acteurs et professionnels qui font vivre ce secteur en restant à leur écoute et en évitant de prendre des décisions inutiles comme de fermer l’accès des berges de la Seine aux cars de touristes au lieu de soutenir un amateur qui tire profit de la crédulité des propriétaires et des locataires.