mercredi 24 août 2016

La liste des ZTI bientôt rallongée par trois nouvelles arrivantes

Antibes, Dijon et La Baule rejoindront bientôt les douze zones touristiques internationales sur le territoire national avec les douze aménagées à Paris, et celles de Nice, Cannes, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Deauville et Val d'Europe.



Richard Vainopoulos très enthousiaste


Pour Richard Vainopoulos, le président de TourCom, augmenter le nombre de zones touristiques internationales sur le territoire national ne peut qu’être une bonne décision. « Les touristes ne demandent que cela » dixit le numéro un du 2e réseau d’agences de voyages indépendantes français. En effet, les touristes étrangers n’apprécient pas beaucoup les commerces fermés en week-end. Si l’on prend l’exemple de Dijon, compte tenu des atouts touristiques dont elle dispose, l’ouverture d’une ZTI dans la cité ne pourra que lui être bénéfique. À noter que le statut de ZTI fait profiter aux commerces détaillants de l’opportunité de rester ouvert tard dans la nuit et en fin de semaine.



Avec l’arrivée d’Antibes, Dijon et La Baule, la France comptera désormais 21 zones touristiques internationales, et ce, à peine plus d’un an après que la loi croissance ait été promulguée et adoptée en août 2015.


Comment sont créées les ZTI ?


Un communiqué des ministres Jean-Marc Ayrault, Emmanuel Macron, Myriam El Khomri et du secrétaire d'État Mathias Fekl stipule que les ZTI sont créés à la demande des maires des localités concernées et après une phase d'instruction par les services du ministère de l'Économie. Leur contour est défini sur décision conjointe des maires, des présidents d’agglomération, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d'employeurs. Il est utile de rappeler ici que l’ouverture en soirée et en week-end des boutiques doit tenir compte de la réglementation relative aux accords collectifs entre employeurs et employés.


Le gouvernement a également défini plusieurs critères d’éligibilité des zones touristiques internationales. Les localités et les villes intéressées par le statut de ZTI devront avoir une renommée internationale due à des offres commerciales, culturelles, patrimoniales ou de loisirs ; disposer d’un large réseau de transports national et international de qualité ; attirer un nombre considérable de touristes non français chaque année ; et enfin, justifier un volume important d’achats faits par les touristes étrangers.