La cessation de la collaboration entre la mairie de Paris et la plateforme américaine de location de logement AirBNB serait tout à fait normale selon Richard Vainopoulos, le président de TourCom qui estime que l’amateurisme et l’incitation à la location illégale sur lequel repose le business model d’Air BNB est une bonne raison pour mettre fin à ce partenariat.
AirBNB encourage les opérations frauduleuses
Le mardi 15 décembre dernier, la fronde des hôteliers a été le déclencheur de la prise de décision de la SNCF pour stopper définitivement sa collaboration avec AirBNB. La nouvelle a réjoui Richard Vainopoulos qui explique le succès de la plateforme par la location touristique illégale et l’incitation à la fraude en jouant un double-jeu auprès de l’État et des loueurs. La disposition obligeant ces derniers à « déclarer les revenus générés via AirBNB à partir du premier euro gagné » votée par le parlement le 11 décembre de l’année dernière n’est, selon lui, pas le fruit du hasard.
Les acteurs du tourisme sanctionnés
Le système mis en route par AirBNB met tous les acteurs du secteur touristique en danger, à commencer par les loueurs et les locataires. Si les premiers s’exposent à un redressement fiscal et à des sanctions plus sévères pour fraudes, les seconds ne sont point à l’abri de problèmes d’assurance et juridiques en cas de sinistre, d’accidents domestiques ou de cambriolages pendant le séjour dans la maison qu’ils louent. En effet, l’assurance de 800 000 € d’AirBNB est soumise à des conditions quelque peu inconfortables et n’est valable que pour l’assurance habitation.
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