mercredi 20 avril 2016

Le durcissement des critères Iata fait 3 types de victimes selon Fabrice Dariot, fondateur de Bourse des Vols

Fabrice Dariot, le fondateur de Bourse des Vols partage l’avis de Richard Vainopoulos sur les objectifs réels du renforcement des critères d’accréditation d’Iata. À l’instar du président de TourCom, il estime qu’il s’agit de « prétextes fallacieux » qui vont entraîner d’une part la fermeture de nombreuses agences de voyages et des petites compagnies aériennes, et d’autre part fortement pénaliser les consommateurs.

Les agences de voyages indépendantes en premières victimes

Fabrice Dariot confirme son soutien à Richard Vainopoulos. En effet, les agences de voyages indépendantes, dont TourCom est l’un des plus grands réseaux, seront les premières victimes du durcissement des critères d’accréditation d’Iata. Ces petites structures ne seront pas en mesure de s’acquitter du BSP qui devra alors être payé toutes les deux semaines. De plus, le volume d’émission sera soumis à un plafond, un crédit qui sera calculé sur la base des trois plus gros volumes mensuels de l'année de chaque agence.

De petites compagnies aériennes mettront la clé sous la porte

Un autre objectif de cette mesure aussi drastique que déplacée est de se débarrasser de la concurrence en éliminant les petites compagnies aériennes. Les plus grandes vont en effet faire l’acquisition de parts de marché auprès des distributeurs, les plus petites fermeront étant donné qu’elles ne pourront pas maintenir le rythme qu’imposent les critères. Ce qui est étrange selon le créateur de Bourse des vols, c’est qu’elles n’aient pas fait valoir leur droit de vote à l’Iata.

Les voyages coûteront plus cher

Sans les petites compagnies, et sans les agences de voyages indépendantes membres ou non du réseau de Richard Vainopoulos, il n’y a plus de concurrence et les prix vont exploser. Ces augmentations vont fortement influer sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Fabrice Dariot s’indigne également du fait qu’aucune garantie ne soit demandée aux compagnies aériennes et que les législateurs ne réagissent pas à la situation.

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