mardi 4 octobre 2016

Richard Vainopoulos s’insurge contre la fermeture des berges de la Seine

Le président de TourCom n’a pas mâché ses mots sur l’initiative du maire de Paris, Anne Hidalgo, de fermer les berges de la Seine aux voitures. D’après ses dires, cette décision tombe très mal étant donné qu’actuellement le transport des visiteurs dans la capitale relève du parcours du combattant.


Un modèle de gestion utopiste


Dans son article, Richard Vainopoulos n’hésitait pas à qualifier le modèle de gestion que le maire de Paris veut adopter de « totalement utopiste ». Selon lui, la mise en place des boulevards civilisés et l’aménagement des places publiques n’ont pas diminué le nombre des voitures circulant dans la capitale, au contraire, l'afflux de véhicules s'accroit de jour en jour, notamment avec l’avènement des modèles électriques. La preuve : le problème de bouchons perdure encore jusqu’à aujourd’hui.


La publication de la commission d’enquête publique ne fait qu’affirmer ces propos : le Marais et les Ve et VIe arrondissements vont être bondés puisque trois quarts des voitures vont les emprunter faute de pouvoir passer par les berges de la Seine.


Le secteur tourisme, durement affecté par ces choix politiques


Et pour souligner encore plus son indignation, le numéro un de TourCom annonce que les professionnels du tourisme se comptent actuellement parmi ceux qui s’opposent à la fermeture des berges à Paris : FNTV, Medef, commerçants, conducteurs de taxis, etc. D’ailleurs, le secteur souffre vraiment des impacts des choix politiques de la mairie : réduction des séjours touristiques sur Paris, baisse des chiffres d’affaires prévus entre 20 % et 30 % pour les établissements hôteliers, les restaurants et les commerces liés au tourisme, « calme plat » le dimanche, etc.


Pour lui, le fait d’avoir interdit la circulation en ville des autocars a créé de nombreuses difficultés pour les opérateurs. Ces bus transportant près de 200.000 touristes par jour en pleine saison ne peuvent que déposer et récupérer leurs passagers dans un laps de temps limité. Ces derniers doivent ainsi marcher plusieurs dizaines de minutes pour accéder aux sites qu’ils souhaitent visiter. En conséquence, les TO étrangers préfèrent orienter leurs clients vers des hôtels périphériques, lesquels sont plus faciles d’accès et proposent plus de places de stationnement.

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